TEST gerard

Alerte Varroase !

(cliquez ici pour atteindre la page des comptages 2022)

Nos dernières investigations nous amènent aux affirmations et hypothèses suivantes . Chaque point fera l’objet d’un développement détaillé. L’ensemble des données recueillies cette année feront l’objet d’une publication globale.

– Les produits acaricides n’ont pas d’effet contre les varroas présents dans le couvain

– Il y a corrélation entre l’infestation Varroa et la surface de couvain dans les ruches

– Le cycle naturel d’une belle colonie d’abeilles alimente l’infestation varroa principalement par l’élevage de ses mâles

– Les varroas migrent facilement d’une colonie à l’autre au sein d’un même rucher

– Le remérage naturel est un mécanisme efficace pour faire chuter le nombre de varroas au sein d’une colonie

– Les chutes de varroas dans une ruche infestée et traitée dépassent régulièrement 100 varroas pas jour en saison, jusqu’à 400 varroas observés en une seule journée

– Une colonie équipée d’un traitement acaricide permanent et totalisant une mortalité supérieure à 10000 varroas en une seule saison perd sa vitalité, produit peu de miel, mais exprime une forte résilience malgré une probable charge virale exponentielle. Une multitude d’effets secondaires sont probables entrainant finalment son déclin.

– En fin de saison, la saturation de varroas dans le couvain d’ouvrières explique les maladies et les surmortalités observées

– Le réchauffement climatique et la prolificité des reines alimentent la problématique

– Sans paramètres climatiques favorisant l’action des traitements, Varroa est – hors de maîtrise

– Les évènement biologiques et climatiques naturels ont une action antivarroa insuffisante mais toutefois équivalente à celle des produits acaricides

– Le contrôle et la maîtrise de varroa ne peut être obtenu que par l’action conjointe de la lutte chimique (biologique ou conventionnelle) associée à des paramètres naturels défavorables au développement de l’acarien.

– Le retrait du couvain de mâles est une action efficace pour stabiliser l’infestation

Mis à jour le 19 octobre 2022


  • BAYVAROL 3,6 MG LANIERE

    1. Dénomination du médicament vétérinaire

    BAYVAROL 3,6 MG LANIERE

    2. Composition qualitative et quantitative

    Un ruban pour ruche de 6,61 g contient : 
      
    Substance(s) active(s) : 
    Fluméthrine ……………….………………………………3,6 mg

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique « Liste des excipients ».

    3. Forme pharmaceutique

    Ruban pour ruche.

    Lanières en plastique blanc laiteux.

    4. Informations cliniques

    4.1. Espèces cibles

    Abeilles.

    4.2. Indications d’utilisation, en spécifiant les espèces cibles

    Chez les abeilles :

    – Diagnostic et traitement de la varroose due à des Varroa destructor sensibles à la fluméthrine.

    4.3. Contre-indications

    Ne pas traiter en cas de résistance à la fluméthrine ou à tout autre pyréthroïde.

    4.4. Mises en garde particulières à chaque espèce cible

    Pour éviter la réinfestation des ruchers, toutes les colonies d’un rucher devront être traitées au cours de la même période.

    Le produit doit être utilisé dans le cadre d’un programme intégré de contrôle du Varroa.

    Ce programme comprend, entre autres mesures, la rotation des produits et une surveillance systématique de la charge d’acariens au cours de l’année.

    Afin de réduire le risque de sélection d’acariens résistants dans les populations d’abeilles traitées, il est recommandé d’alterner l’utilisation du produit avec des produits contenant des substances actives appartenant à d’autres classes chimiques que les pyréthrinoïdes.

    La fluméthrine et le tau-fluvalinate appartenant à la même classe, la rotation de l’un avec l’autre n’est pas appropriée. Une utilisation inappropriée du produit peut entraîner un risque accru de développement de résistance et pourrait finalement aboutir à une thérapie inefficace et des pertes de colonies.

    Les colonies d’abeilles doivent être surveillées régulièrement pour vérifier le niveau d’infestation d’acariens (Varroa) (par exemple, avec des tests standard établis comme la surveillance continue de la chute naturelle des acariens à l’aide d’un plateau collant ou l’évaluation de la charge d’acariens pour 100 abeilles).

    En cas de résistance existante aux pyréthrinoïdes, les bandelettes Bayvarol ne doivent pas être appliquées. Lorsqu’ une résistance aux pyréthrinoïdes a été détectée par le passé, il peut être pertinent de re-tester le statut actuel de la colonie avant traitement car les acariens peuvent redevenir sensibles après quelques années.

    Voir rubrique « Posologie et voie d’administration ».

    4.5. Précautions particulières d’emploi

    i) Précautions particulières d’emploi chez l’animal

    Les bandelettes ne doivent pas être laissées dans la ruche au-delà de la durée du traitement indiquée, car l’efficacité du principe actif pourrait diminuer et le risque de sélection de populations d’acariens résistants augmenter.

    Ne pas ré-utiliser les rubans pour ruche.

    ii) Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire aux animaux

    Le port des gants ainsi que l’équipement de protection habituel est recommandé lors de l’utilisation du produit.

    Se laver les mains après la manipulation des lanières.

    Ne pas manger, boire ou fumer pendant l’utilisation du produit.

    Ouvrir le sachet juste avant l’utilisation des lanières.

    iii) Autres précautions

    Le principe actif, la fluméthrine, est toxique pour les poissons et les organismes aquatiques.

    4.6. Effets indésirables (fréquence et gravité)

    Aucun effet indésirable n’a été rapporté chez les colonies traitées par le produit.

    4.7. Utilisation en cas de gestation, de lactation ou de ponte

    Sans objet.

    4.8. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions

    Aucune connue.

    4.9. Posologie et voie d’administration

    Traitement dans la ruche :

    Le produit doit être suspendu dans le corps de la ruche, entre les cadres, au centre de la grappe d’abeilles, là où le couvain est présent, de façon à ce que les abeilles aient accès aux deux côtés des lanières. Les utilisateurs doivent donc plier les crochets du même côté selon les pointillés figurant sur la lanière afin d’accrocher celle-ci sur le haut des cadres.

    Dans le cas de fortes colonies dont le couvain occupe plusieurs cadres, deux lanières peuvent  être attachées par leurs bases. Ainsi, elles peuvent être insérées et retirées du corps de ruche entre les cadres sans créer de séparation entre les différents espaces de couvain.

    De manière générale, on utilise 4 lanières par colonie de taille classique.

    Pour les colonies plus faibles, les essaims, et les colonies occupant moins de la moitié des cadres de la ruche, on utilise la moitié de la dose, soit deux lanières.

    Pour les colonies importantes dont le couvain occupe plusieurs cadres, on utilise 4 lanières par ruche, réparties au-dessus du corps de la ruche dans chaque chambre  à couvain.

    Durée d’utilisation

    Pour une meilleure efficacité, le produit doit être utilisé à la fin de l’été, après la récolte du miel. Les lanières ne doivent pas être utilisées pendant les périodes maximales de miellées. Cependant, le produit peut être utilisé à tout moment de l’année pour le diagnostic ou dans le cas d’infestations graves où il existe une menace pour la survie de la colonie.

    Diagnostic

    Les lanières sont insérées dans la colonie pendant 24 heures.

    Avant d’insérer les lanières, couvrir le plancher de la ruche avec des feuilles de papier propres. Cela permet d’observer la présence d’acariens Varroa morts 24 heures plus tard.

    Traitement

    Les lanières doivent être laissées en place minimum 4 semaines et au maximum pendant 6 semaines puis doivent être enlevées.

    4.10. Surdosage (symptômes, conduite d’urgence, antidotes), si nécessaire

    Des études dans lesquelles le double de la quantité normale de lanières a été utilisé pendant l’hiver, n’ont montré aucun effet indésirable sur les abeilles ou sur les colonies suivantes.

    4.11. Temps d’attente

    Miel : zéro jour.

    5. Propriétés pharmacologiques

    Groupe pharmacothérapeutique : antiparasitaire externe destiné à une application topique, insecticide.

    Code ATC-vet : QP53AC05.

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques

    La fluméthrine appartient à la classe des pyréthroïdes de synthèse de type II. Elle agit par induction pré et post-synaptique de potentiels d’actions répétitifs et en perturbant les influx nerveux axonaux par modification de la perméabilité membranaire aux ions K+ et Na+. Cela provoque un relargage important et répété d’ions Na+. Le groupe α-cyano présent sur le fragment de l’alcool phénoxy-fluorobenzylique est responsable de la prolongation de la perméabilité au sodium.

    La fluméthrine a des propriétés acaricides reconnues.

    5.2. Caractéristiques pharmacocinétiques

    Pas de donnée disponible.

    6. Informations pharmaceutiques

    6.1. Liste des excipients

    Polyéthylène basse densité

    6.2. Incompatibilités majeures

    Non connues.

    6.3. Durée de conservation

    Durée de conservation du médicament tel que conditionné pour la vente : 5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation

    Pas de conditions particulières de conservation.

    6.5. Nature et composition du conditionnement primaire

    Sachet polyéthylène/aluminium/polyester

    6.6. Précautions particulières à prendre lors de l’élimination de médicaments vétérinaires non utilisés ou de déchets dérivés de l’utilisation de ces médicaments

    Les pyréthrinoïdes sont EXTREMEMENT DANGEREUX pour les poissons et les organismes aquatiques. Ne pas contaminer les eaux de surface ou les cours d’eaux, avec du produit ou des conditionnements vides.

    Les conditionnements vides et tout reliquat de produit doivent être éliminés suivant les pratiques en vigueur régies par la réglementation sur les déchets.

    7. Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

    ELANCO
    HEINZ-LOHMANN-STRASSE 4
    27472 CUXHAVEN
    ALLEMAGNE

    8. Numéro(s) d’autorisation de mise sur le marché

    FR/V/9781866 7/2017

    Boîte de 5 sachets de 4 rubans pour ruche
    Boîte de 200 sachets de 4 rubans pour ruche

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    9. Date de première autorisation/renouvellement de l’autorisation

    17/05/2017 – 28/01/2022

    10. Date de mise à jour du texte

    02/12/2022

Bulletin d’adhésion

Vous pouvez régler directement l’adhésion au GDSA65 pour l’année 2022

Médicament

Vous pouvez acheter L’APIVAR …

La chaîne du GDSA 65


GDSA 65 -10 décembre 2020 Cette vidéo a pour objectif de résumer le contenu de la visioconférence sur L’hivernage des colonies en intérieur au Québec présentée par Émile Houle et Jocelyn Marceau. Considérez qu’il peut y avoir dans ce texte des erreurs ou des imprécisions. Ce n’est qu’une synthèse qui vous donne une idée mais rien ne vaut la visioconférence originale. Nous sommes donc au nord du continent américain, au Québec. Le Québec est une province canadienne de près de 9 millions d’habitants sur une surface d’environ trois fois la France. Les zones agricoles et apicoles du Québec se situent principalement au sud du Pays, le long du fleuve Saint-Laurent et autour du lac Saint-Jean. L’activité de pollinisation y est très importante, sur pommiers, bleuets (myrtilles), canneberges, cucurbitacés, fraises, framboises… Les abeilles mellifères du Québec viennent d’Europe, elles ont été introduites au Canada par les colons européens car l’abeille mellifère n’y est pas autochtone. Les apiculteurs québécois travaillent principalement avec l’abeille ligustica (appréciée pour sa douceur et sa prolificité) mais aussi avec d’autres lignées. La caucasienne, la carnica, la buckfast, ou encore la primorski… L’abeille noire européenne a été considérée sensible à la loque américaine et remplacée dans les années 1940/50. La production de miel se réalise principalement sur les légumineuses mais aussi le tilleul, l’épilobe, la salicaire… La belle saison est concentrée de mai à juillet. En août arrivent les premières gelées. C’est alors le moment des dernières récoltes et des préparatifs pour l’hivernage. Ensuite viendra la période sans couvain propice aux derniers traitements varroa. L’entrée dans les caveaux d’hivernage s’effectue généralement dès novembre. Cette conduite vers un hivernage dans des conditions maitrisées se justifie par les conditions extrêmes de l’hiver canadien. Moins 20°c est une température courante avec des pointes à moins 35°c.Les pionniers ont commencé par des caves enterrées. Lëes installations d’aujourd’hui sont beaucoup plus sophistiquées. La réussite d’un bon hivernage passe par un nourrissement intensif au sirop de saccharose dès début septembre pour obtenir de grosses populations de jeunes abeilles idéalement sans varroa et sans charge virale. Il faut 7 cadres d’abeilles minimum pour 6 mois d’hivernage dans le frais et l’obscurité. Vous trouverez plus de précision dans la vidéo d’Émile Houle et Jocelyn Marceau qui dure un peu plus d’une heure. Gérard Schiro, 18 décembre 2020.

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