BAYVAROL 3,6 MG LANIERE

1. Dénomination du médicament vétérinaire

BAYVAROL 3,6 MG LANIERE

2. Composition qualitative et quantitative

Un ruban pour ruche de 6,61 g contient : 
  
Substance(s) active(s) : 
Fluméthrine ……………….………………………………3,6 mg

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique « Liste des excipients ».

3. Forme pharmaceutique

Ruban pour ruche.

Lanières en plastique blanc laiteux.

4. Informations cliniques

4.1. Espèces cibles

Abeilles.

4.2. Indications d’utilisation, en spécifiant les espèces cibles

Chez les abeilles :

– Diagnostic et traitement de la varroose due à des Varroa destructor sensibles à la fluméthrine.

4.3. Contre-indications

Ne pas traiter en cas de résistance à la fluméthrine ou à tout autre pyréthroïde.

4.4. Mises en garde particulières à chaque espèce cible

Pour éviter la réinfestation des ruchers, toutes les colonies d’un rucher devront être traitées au cours de la même période.

Le produit doit être utilisé dans le cadre d’un programme intégré de contrôle du Varroa.

Ce programme comprend, entre autres mesures, la rotation des produits et une surveillance systématique de la charge d’acariens au cours de l’année.

Afin de réduire le risque de sélection d’acariens résistants dans les populations d’abeilles traitées, il est recommandé d’alterner l’utilisation du produit avec des produits contenant des substances actives appartenant à d’autres classes chimiques que les pyréthrinoïdes.

La fluméthrine et le tau-fluvalinate appartenant à la même classe, la rotation de l’un avec l’autre n’est pas appropriée. Une utilisation inappropriée du produit peut entraîner un risque accru de développement de résistance et pourrait finalement aboutir à une thérapie inefficace et des pertes de colonies.

Les colonies d’abeilles doivent être surveillées régulièrement pour vérifier le niveau d’infestation d’acariens (Varroa) (par exemple, avec des tests standard établis comme la surveillance continue de la chute naturelle des acariens à l’aide d’un plateau collant ou l’évaluation de la charge d’acariens pour 100 abeilles).

En cas de résistance existante aux pyréthrinoïdes, les bandelettes Bayvarol ne doivent pas être appliquées. Lorsqu’ une résistance aux pyréthrinoïdes a été détectée par le passé, il peut être pertinent de re-tester le statut actuel de la colonie avant traitement car les acariens peuvent redevenir sensibles après quelques années.

Voir rubrique « Posologie et voie d’administration ».

4.5. Précautions particulières d’emploi

i) Précautions particulières d’emploi chez l’animal

Les bandelettes ne doivent pas être laissées dans la ruche au-delà de la durée du traitement indiquée, car l’efficacité du principe actif pourrait diminuer et le risque de sélection de populations d’acariens résistants augmenter.

Ne pas ré-utiliser les rubans pour ruche.

ii) Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire aux animaux

Le port des gants ainsi que l’équipement de protection habituel est recommandé lors de l’utilisation du produit.

Se laver les mains après la manipulation des lanières.

Ne pas manger, boire ou fumer pendant l’utilisation du produit.

Ouvrir le sachet juste avant l’utilisation des lanières.

iii) Autres précautions

Le principe actif, la fluméthrine, est toxique pour les poissons et les organismes aquatiques.

4.6. Effets indésirables (fréquence et gravité)

Aucun effet indésirable n’a été rapporté chez les colonies traitées par le produit.

4.7. Utilisation en cas de gestation, de lactation ou de ponte

Sans objet.

4.8. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions

Aucune connue.

4.9. Posologie et voie d’administration

Traitement dans la ruche :

Le produit doit être suspendu dans le corps de la ruche, entre les cadres, au centre de la grappe d’abeilles, là où le couvain est présent, de façon à ce que les abeilles aient accès aux deux côtés des lanières. Les utilisateurs doivent donc plier les crochets du même côté selon les pointillés figurant sur la lanière afin d’accrocher celle-ci sur le haut des cadres.

Dans le cas de fortes colonies dont le couvain occupe plusieurs cadres, deux lanières peuvent  être attachées par leurs bases. Ainsi, elles peuvent être insérées et retirées du corps de ruche entre les cadres sans créer de séparation entre les différents espaces de couvain.

De manière générale, on utilise 4 lanières par colonie de taille classique.

Pour les colonies plus faibles, les essaims, et les colonies occupant moins de la moitié des cadres de la ruche, on utilise la moitié de la dose, soit deux lanières.

Pour les colonies importantes dont le couvain occupe plusieurs cadres, on utilise 4 lanières par ruche, réparties au-dessus du corps de la ruche dans chaque chambre  à couvain.

Durée d’utilisation

Pour une meilleure efficacité, le produit doit être utilisé à la fin de l’été, après la récolte du miel. Les lanières ne doivent pas être utilisées pendant les périodes maximales de miellées. Cependant, le produit peut être utilisé à tout moment de l’année pour le diagnostic ou dans le cas d’infestations graves où il existe une menace pour la survie de la colonie.

Diagnostic

Les lanières sont insérées dans la colonie pendant 24 heures.

Avant d’insérer les lanières, couvrir le plancher de la ruche avec des feuilles de papier propres. Cela permet d’observer la présence d’acariens Varroa morts 24 heures plus tard.

Traitement

Les lanières doivent être laissées en place minimum 4 semaines et au maximum pendant 6 semaines puis doivent être enlevées.

4.10. Surdosage (symptômes, conduite d’urgence, antidotes), si nécessaire

Des études dans lesquelles le double de la quantité normale de lanières a été utilisé pendant l’hiver, n’ont montré aucun effet indésirable sur les abeilles ou sur les colonies suivantes.

4.11. Temps d’attente

Miel : zéro jour.

5. Propriétés pharmacologiques

Groupe pharmacothérapeutique : antiparasitaire externe destiné à une application topique, insecticide.

Code ATC-vet : QP53AC05.

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

La fluméthrine appartient à la classe des pyréthroïdes de synthèse de type II. Elle agit par induction pré et post-synaptique de potentiels d’actions répétitifs et en perturbant les influx nerveux axonaux par modification de la perméabilité membranaire aux ions K+ et Na+. Cela provoque un relargage important et répété d’ions Na+. Le groupe α-cyano présent sur le fragment de l’alcool phénoxy-fluorobenzylique est responsable de la prolongation de la perméabilité au sodium.

La fluméthrine a des propriétés acaricides reconnues.

5.2. Caractéristiques pharmacocinétiques

Pas de donnée disponible.

6. Informations pharmaceutiques

6.1. Liste des excipients

Polyéthylène basse densité

6.2. Incompatibilités majeures

Non connues.

6.3. Durée de conservation

Durée de conservation du médicament tel que conditionné pour la vente : 5 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de conditions particulières de conservation.

6.5. Nature et composition du conditionnement primaire

Sachet polyéthylène/aluminium/polyester

6.6. Précautions particulières à prendre lors de l’élimination de médicaments vétérinaires non utilisés ou de déchets dérivés de l’utilisation de ces médicaments

Les pyréthrinoïdes sont EXTREMEMENT DANGEREUX pour les poissons et les organismes aquatiques. Ne pas contaminer les eaux de surface ou les cours d’eaux, avec du produit ou des conditionnements vides.

Les conditionnements vides et tout reliquat de produit doivent être éliminés suivant les pratiques en vigueur régies par la réglementation sur les déchets.

7. Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

ELANCO
HEINZ-LOHMANN-STRASSE 4
27472 CUXHAVEN
ALLEMAGNE

8. Numéro(s) d’autorisation de mise sur le marché

FR/V/9781866 7/2017

Boîte de 5 sachets de 4 rubans pour ruche
Boîte de 200 sachets de 4 rubans pour ruche

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

9. Date de première autorisation/renouvellement de l’autorisation

17/05/2017 – 28/01/2022

10. Date de mise à jour du texte

02/12/2022

APIGUARD

1. Dénomination du médicament vétérinaire

APIGUARD

2. Composition qualitative et quantitative

Une barquette de 50 g de gel contient : 
  
Substance(s) active(s) : 
Thymol ………………………………………….……..12,5 g

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique « Liste des excipients ».

3. Forme pharmaceutique

Gel pour ruche.

Gel granuleux légèrement opalescent, incolore à rose.

4. Informations cliniques

4.1. Espèces cibles

Abeilles (Apis mellifera).

4.2. Indications d’utilisation, en spécifiant les espèces cibles

Traitement de la varroose due à Varroa destructor.

4.3. Contre-indications

Non connues.

4.4. Mises en garde particulières à chaque espèce cible

Un dosage incorrect pouvant causer des effets négatifs sur la colonie, il est important de respecter le dosage recommandé.

Le produit doit être utilisé dans le cadre d’un programme de contrôle de la varroose.

4.5. Précautions particulières d’emploi

i) Précautions particulières d’emploi chez l’animal

Ne pas traiter pendant la période de miellée pour éviter une possible altération du goût du miel.
Le traitement peut être effectué immédiatement après le retrait des hausses.
Ne pas utiliser la spécialité lorsque la température maximale journalière attendue est inférieure à 15°C ou lorsque l’activité de la colonie est très faible ou lorsque la température est supérieure à 40°C.
Réunir les colonies faibles avant le traitement.
Toutes les colonies d’un rucher doivent être traitées simultanément.

ii) Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire aux animaux

Eviter tout contact direct avec la peau et les yeux car celui-ci peut causer une dermatite et une irritation de la peau et des yeux.
Lors de l’utilisation du médicament, porter des gants imperméables ainsi que l’équipement de protection habituel.
Après application, se laver les mains ainsi que le matériel ayant été en contact avec le gel, avec de l’eau et du savon.
En cas de contact cutané, laver soigneusement la partie affectée avec de l’eau et du savon.

En cas de contact oculaire, laver abondamment les yeux avec de l’eau courante et consulter un médecin.
Ne pas inhaler.

iii) Autres précautions

Aucune.

4.6. Effets indésirables (fréquence et gravité)

Une légère agitation de la colonie durant les jours suivant l’application est possible.
Occasionnellement, par forte température, une légère réduction des jeunes stades de couvain peut apparaître pendant le traitement. Ce phénomène est transitoire et n’a pas d’effet sur le développement de la colonie.

Le traitement des colonies peut parfois entraîner une réduction partielle du couvain d’abeilles. Le comportement normal des abeilles consiste à retirer et nettoyer le gel de la barquette au-dessus des cadres de couvain, sans effet sur la colonie. Cependant, certaines races d’abeilles, en particulier des souches plus hygiéniques, peuvent parfois retirer le couvain non operculé à proximité du produit. Dans ce cas, retirer le produit de la colonie.

4.7. Utilisation en cas de gestation, de lactation ou de ponte

Sans objet.

4.8. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions

Non connues.

4.9. Posologie et voie d’administration

Traitement dans la ruche : 2 applications successives de 50 g de gel par colonie à 2 semaines d’intervalle.
2 traitements par an, au maximum.

Mode d’administration

Ouvrir la ruche. Ouvrir le couvercle de la barquette et laisser un des angles du couvercle fixé à la barquette. Placer la barquette sur le dessus des cadres au centre, gel vers le haut.
S’assurer qu’un espace libre d’au moins 0,5 cm est disponible entre le haut de la barquette et le couvre cadre. Fermer la ruche. Après deux semaines, remplacer la première barquette par une nouvelle barquette en suivant la même procédure. Laisser le produit dans la colonie jusqu’à ce que la barquette soit vide. Enlever le produit lors de la pose des hausses sur la colonie.

L’efficacité de la spécialité est optimisée si le produit est utilisé à la fin de l’été après la récolte du miel (lorsque la quantité de couvain est décroissante). Toutefois, en cas de forte infestation, la spécialité peut aussi être utilisée au printemps, lorsque la température est supérieure à 15°C.

L’efficacité peut varier entre les colonies en raison de la nature du produit. En conséquence, le produit doit être utilisé comme un traitement parmi d’autres dans un programme de Lutte Intégrée, et la chute des varroas doit être suivie régulièrement. Si une chute de varroas significative est observée pendant l’hiver ou le printemps suivant, il est recommandé d’utiliser un autre traitement de la varroose en hiver ou au printemps.

4.10. Surdosage (symptômes, conduite d’urgence, antidotes), si nécessaire

L’utilisation d’une dose supérieure à celle recommandée (50 g par application correspondant à 12,5 g de thymol) peut causer des perturbations du comportement de la colonie (agitation, abandon ou augmentation de la mortalité). En cas de surdosage, enlever la dose excédante de la colonie.

4.11. Temps d’attente

Miel : zéro jour.
Ne pas utiliser le médicament pendant la miellée pour éviter une possible altération du goût du miel.

5. Propriétés pharmacologiques

Groupe pharmacothérapeutique : Ectoparasiticides pour usage externe, comprenant les insecticides.

Code ATC-vet : QP53AX22.

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Le thymol possède une action acaricide. Toutefois, son mode d’action n’est pas parfaitement connu. Il agit par action directe sur les acariens par inhalation et contact.
La dénaturation des protéines est un des modes d’action probable chez l’acarien.

5.2. Caractéristiques pharmacocinétiques

La part de l’action par inhalation est évaluée à 2/3 et celle par contact direct par l’abeille à 1/3. Toutefois, la proportion relative de chaque mode d’action peut varier en fonction de la température et de l’activité des abeilles.

6. Informations pharmaceutiques

6.1. Liste des excipients

Carbomères
Triéthanolamine
Eau purifiée

6.2. Incompatibilités majeures

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Durée de conservation du médicament vétérinaire tel que conditionné pour la vente : 3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ne pas conserver à une température supérieure à 30°C.
Ne pas congeler.
Conserver le médicament dans l’emballage d’origine fermé.
Ne pas exposer au rayonnement solaire direct.
Ne pas stocker la spécialité à proximité de pesticides ou d’autres substances chimiques susceptibles de contaminer le produit.
Tenir à l’écart des denrées alimentaires.

6.5. Nature et composition du conditionnement primaire

Barquette aluminium
Couvercle aluminium

6.6. Précautions particulières à prendre lors de l’élimination de médicaments vétérinaires non utilisés ou de déchets dérivés de l’utilisation de ces médicaments

Les conditionnements vides et tout reliquat de produit doivent être éliminés suivant les pratiques en vigueur régies par la réglementation sur les déchets.

Le produit ne doit pas être déversé dans les cours d’eau car cela pourrait mettre en danger les poissons et autres organismes aquatiques.

7. Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

VITA BEE HEALTH
1 CASTLEWOOD AVENUE
RATHMINES
D06 H685 DUBLIN 6
IRLANDE

8. Numéro(s) d’autorisation de mise sur le marché

FR/V/8103006 4/2001

Boîte de 10 barquettes de 50 g de gel

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

9. Date de première autorisation/renouvellement de l’autorisation

21/12/2001 – 22/05/2008

10. Date de mise à jour du texte

12/03/2019

Les fondamentaux réglementaires

Avertissement :

Au GDSA 65 nous conseillons uniquement des produits ou des techniques conformes à la règlementation Française. Nous parlerons uniquement de marque commerciale (par exemple APIVAR…) d’un produit ayant obtenu une Autorisation de Mise en Marché. Nous pourrons parfois évoquer les matières actives de ces produits sans que cela ne puisse être considéré comme « un raccourci » valide pour le traitement de vos colonies d’abeilles.

Rappel :

Dans un courrier au président d’un syndicat d’apiculteurs professionnels (SPMF) daté du 27/12/2019, les pouvoirs publics indiquent : »….toute substance ou une composition présentée comme possédant des propriétés curatives, préventives ou administrée en vue d’établir un diagnostic chez l’animal est considérée comme un médicament vétérinaire. Ce dernier doit disposer d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour pouvoir être mis sur le marché et utilisé. Seule l’AMM permet de garantir, dans les conditions normales d’utilisation, l’efficacité du médicament, l’innocuité pour l’abeille, l’utilisateur et l’environnement, la qualité du médicament ainsi que la sécurité du consommateur. En effet, le médicament a été développé en tenant compte de limites maximales des résidus LMR. … / … Qu’il s’agisse de traiter la ruche ou de réaliser une évaluation de la charge
parasitaire, seul l’usage d’un médicament ayant une AMM en France est autorisé. Il est donc strictement interdit d’utiliser un médicament autorisé pour une autre espèce, ou une matière première, ou encore un produit phytosanitaire. Il me semble important que les représentants des organisations apicoles nationales puissent contribuer activement à la sensibilisation de leurs adhérents au respect de la réglementation relative aux médicaments vétérinaires, afin de faire cesser une telle pratique qui, outre son
caractère illégal, et ses effets potentiellement élevés, en cas de médiation, risquerait s’elle était portée à la connaissance du consommateur, de mettre en péril l’image de la filière.
« 

Notre préconisation pour la lutte contre la Varroase est d’être en veille permanente. Avoir en saison des actions qui limitent la pression de l’acarien, puis d’associer l’absence de couvain à l’action de l’acaricide choisi, hors de la saison de production pour être en conformité avec la réglementation.

Dans tous les cas, il est bon pour cautionner votre action que vous ayez une stratégie de contrôle et de comptage de l’infestation de vos colonies.

Exemples de solutions :

  • Je suis sédentaire en zone trés favorable au développement précoce (colza par exemple) mes colonies essaimment, cela provoque une rupture de ponte qui stope le développement de varroa. Ensuite la saison se déroule normalement, il y a une pression varroa acceptable qui permet la pose de lanières Apivar en fin d’année, en absence de couvain. Ma stratégie est bonne. Remarque : les colonies qui n’essaimment pas peuvent alors être trés chargées en varroa dans la saison. Je prévois un ou plusieurs retraits de cadres de couvain de mâles en saison.
  • Je suis sédentaire, ou transhumant, j’utilise Apivar et je ne souhaite pas utiliser d’autre molécules acaricides, afin d’éviter les risques d’effets secondaires délétaires. Je cumule l’application d’Apivar en période hors couvain, le retrait de couvain de males et le retrait du premier cadre de couvain lors de la reprise de ponte. Ma stratégie est bonne.
  • J’ai l’habitude de cumuler l’emploi de plusieurs molécules. Je suis satisfait de cela. Je cumule le retrait de couvain de males en saison, la pose de lanières Apivar et l’usage d’acide oxalique (Apibioxal) par dégoutement ou sublimation. Dans tous les cas je veille à ce que au moins l’un des acaricides, soit appliqué en absence de couvain. Ma stratégie est bonne.
  • Je souhaite ne pas utiliser de pruduits chimiques. Je souhaite donner une chance à la résiliance naturelle de mes colonies. Alors, je suis encore plus prudent car je sais que ma stratégie est riquée. Je suis l’infestation régulièrement. En sortie d’hiver, je supprime le premier cadre de couvain. Ensuite en saison je piège les varroas régulièrement dans les cadres de couvain de mâles. En fin de saison, je provoque une période sans couvain, par l’encagement des reines ou par la mise au froid des colonies pour limiter la ponte de la reine. Au canada, la température cible pour conserver les abeilles au froid de manière optimale est de les placer à une température de l’ordre de 5 à 6°C.
  • Si j’ai une autre technique qui fonctionne, je l’utilise et je la communique au GDSA pour avis, contrôle et partage de mon savoir faire.
  • Le principe général, en sus du traitement hivernal, est de limiter la prolifération de Varroa en présence de couvain. L’application d’un seul produit 8 semaines par an n’est pas une solution satisfaisante surtout sur les colonies les plus prolifiques.

Gérard Schiro, en cours de rédaction le 13/12/2022.

Avertissement :

Nous devons faire évoluer nos pratiques concernant la lutte contre la Varroase.

Nous savons depuis toujours que les produits antiparasitaires ne sont pas efficaces pour les varroas situés dans le couvain, mais jusqu’ici nous avons considéré ce point comme négligeable.

Nous avons maintenant la confirmation, compte tenu de la prolificité des reines et du dérèglement climatique qu’il s’agit d’un paramètre d’importance majeure.

C’est-à-dire qu’en période d’application du traitement contre la Varroase, il faut aussi s’assurer de l’absence de couvain ou limiter au maximum celui-ci.

Que faire ?

  • Si les conditions naturelles ont été très favorables et ont provoqué un blocage de ponte dans le corps de ruche. Le couvain est très limité (la surface d’un un ou deux ½ cadre au maximum) alors les conditions sont suffisantes.
  • En cas de carence de production qui a entretenu la ponte de la reine, sans blocage, les conditions sont optimales pour la prolifération de varroa. On nourrit alors abondamment, le plus tôt possible avant l’hiver pour arriver à un blocage de ponte comparable à celui décrit précédemment (10 à 20 litres de sirop peuvent être nécessaire).
  • On encage la reine durant 25 jours pour se trouver en situation sans couvain. le traitement acaricide en place deviendra alors suffisamment efficace.

Gérard Schiro 28/07/2022

Publications scientifiques concernant la lutte contre le Varroa


Le texte suivant provient d’une communication d’ADA France de novembre 2020.

RAPPEL REGLEMENTAIRE SUR L’UTILISATION DE MEDICAMENTS DE LUTTE CONTRE VARROA NE BENEFICIANT PAR D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ADA France, dans son rôle de représentant national du réseau des Associations de Développement de l’Apiculture (ADA), a participé le mardi 20 octobre 2020 à une réunion à laquelle étaient présents des représentants de l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire (ANMV) et de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL), une des quatre directions composant le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Lors de cette réunion les représentants de ces deux organismes ont rappelé l’existence de plusieurs obligations réglementaires concernant l’utilisation de médicaments ne bénéficiant pas d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) et la communication qui y est liée. La filière apicole et le réseau ADA sont donc concernés de par l’utilisation de médicaments dans le cadre de la lutte contre la varroose. Via l’envoi de la présente lettre nous nous faisons le relais du message de l’ANMV pour rappeler aux membres de notre réseau les règles encadrant l’utilisation de médicaments vétérinaires et les risques encourus lors de l’utilisation de produits sans AMM.

Contrôle de l’expérimentation sur des médicaments ne bénéficiant pas d’Autorisation de Mise sur le Marché

Il est rappelé aux membres du réseau ADA que les expérimentations faisant intervenir des médicaments ne bénéficiant pas d’AMM ne doivent pas être menées sur des ruchers de production (appartenant à un apiculteur ou à une ADA), car le cheptel sur lequel est menée l’expérimentation ne doit pas générer de produits se retrouvant dans la chaîne alimentaire. En cas d’usage de produit sans AMM pour lutter contre la varroose, l’administration peut demander la mise à mort du cheptel concerné ainsi que la destruction des produits issus des ruches ayant reçu le produit. En cas de non- respect, l’association ainsi que l’éventuel apiculteur ayant participé aux expérimentations s’exposent tous deux à des sanctions pouvant, le cas échéant, aller jusqu’à 150 000 €. La question de l’utilisation de médicaments hors AMM sur des ruchers expérimentaux doit encore être expertisée, afin que nous puissions avoir une vision claire de ce qui doit être mis en œuvre par la structure porteuse, dans ce cas.

Interdiction de toute communication pouvant être assimilée à de l’incitation à utiliser des médicaments non AMM

Il est rappelé aux membres du réseau ADA que toute communication pouvant inciter les apiculteurs français à utiliser des substances de lutte contre varroa ne bénéficiant pas d’AMM est strictement interdite. Sont notamment concernées les mentions de l’efficacité d’une substance par rapport à un médicament bénéficiant d’une AMM, les préconisations de préparation de mélanges de substances actives, ainsi que les conseils d’utilisation de ces substances. La limitation de ce type de publications permettra d’éviter d’inciter les apiculteurs à l’utilisation de médicaments vétérinaires non autorisés.

Rappel sur les moyens de lutte contre varroa utilisés par les apiculteurs professionnels

Nous invitons tous les membres du réseau à rappeler à leurs adhérents apiculteurs que seul l’usage de médicaments bénéficiant d’AMM est autorisé sur leurs ruches et uniquement dans le cadre défini par leur AMM. Par définition, toute substance utilisée pour traiter le varroa est considérée comme un médicament vétérinaire. L’usage de substance active non autorisée, comme précisé dans le règlement européen 2019-2090, peut donc exposer l’apiculteur concerné à de lourdes sanctions. Nous sommes conscients que ces rappels à la réglementation viennent perturber notre réseau dans son double rôle d’objectivation des pratiques des apiculteurs et de recherche de moyens de lutte innovants. Rappelons notamment ici que le réseau, en partenariat avec l’ITSAP-Institut de l’abeille, a testé environ une vingtaine de moyens de lutte contre varroa différents durant ces dernières années. Ces essais ayant notamment participé I) à la diversification de l’offre en produits de traitement homologués, II) à la mise de côté de produits qui se sont révélés inefficaces sur le terrain (notamment certaines huiles essentielles ou des aliments à base de probiotiques), III) à la détection des effets non intentionnels de certains produits qui ont valu une déclaration à la pharmacovigilance (Apibioxal et MAQS). C’est pourquoi nous travaillons actuellement à la recherche de solutions permettant à nos structures de pouvoir continuer leurs actions tout en restant dans le respect de la législation en vigueur. A ce titre, nous vous informons qu’INTERAPI a été saisie par une demande d’expertise de la règlementation, demandée conjointement par ADA France et l’ITSAP afin de savoir dans quel cadre nous pourrons faire évoluer nos expérimentations et avec quelles latitudes nous pourrons communiquer.Conscients des contraintes supplémentaires qui pèseront sur l’encadrement, l’exécution des expérimentations et des menaces portées sur la capacité du réseau R&D à soutenir une politique ambitieuse dans la lutte contre Varroa, soyez certains que nous ferons notre possible pour étudier et trouver toutes les solutions pouvant répondre à la règlementation mais aussi à nos besoins.

La Fédération des ADA, Novembre 2020

Jean Bernard GARNIER, Président d’ADA France

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Nous vous annonçons le premier contenu d’un cycle de visioconférences libre de droits et de consultations dédié au sanitaire apicole. 

La perspective est de créer un réseau international de partage des connaissances. 

L’initiative est portée par Paul Fert et Gérard Schiro. 

Les frais des visioconférences sont pris en charge par la SARL Api-Culture dont Gérard Schiro est le gérant. 

La première visioconférence a eu lieu le 10 décembre 2020.

Pour la revoir librement, vous pouvez accéder à la page Facebook du GDSA 65 (https://www.facebook.com/GDSA-65-105567534734980), ou cliquer sur le lien suivant :

https://us02web.zoom.us/rec/share/5I3wJroXgRI8a4yGGcOhiKKJbbVksarQCNPSuww_SYan5gSuFwTBPfXRGANGrvm1.U6tkT_qXsuqMjPts (Code secret: 7w.GemB9)

La visioconférence portait sur la pratique de mise en caveau d’hivernage au Québec. Elle était effectuée par Émile Houle, technicien apicole pour le Centre de Recherche en Sciences Animales de Deschambault (Québec) et Jocelyn Marceau ingénieur au Ministère de l’Agriculture du Québec.

L’idée est de vulgariser les connaissances acquises au Québec et les adapter à notre contexte local pour viser plusieurs objectifs. 

  1. Isoler et préserver les colonies d’abeilles exposées à la prédation du frelon asiatique l’automne. 
  2. Provoquer un arrêt de ponte de la reine pour améliorer l’efficacité du produit acaricide utilisé contre la varroase 
  3. Créer une période sans couvain pour un contexte biologique défavorable au développement de la varroase 
  4. Préserver la colonie (la reine les abeilles et les réserves) en créant un confinement dirigé et adapté au cycle saisonnier local.
  5. Limiter les recontaminations environnementales

Merci de faire « rebondir » l’information..


Visioconférence Hivernage en caveau au Québec, Émilie Houle, Jocelyn Marceau.

10 décembre 2020

Nous vous annonçons le premier contenu d’un cycle de visioconférences libre de droits et de consultations dédié au sanitaire apicole. 

La perspective est de créer un réseau international de partage des connaissances. 

L’initiative est portée par Paul Fert et Gérard Schiro. 

Les frais des visioconférences sont pris en charge par la SARL Api-Culture dont Gérard Schiro est le gérant. 

La première visioconférence a eu lieu le 10 décembre 2020.

Pour la revoir librement, vous pouvez accéder à la page Facebook du GDSA 65 (https://www.facebook.com/GDSA-65-105567534734980), ou cliquer sur le lien suivant :

https://us02web.zoom.us/rec/share/5I3wJroXgRI8a4yGGcOhiKKJbbVksarQCNPSuww_SYan5gSuFwTBPfXRGANGrvm1.U6tkT_qXsuqMjPts (Code secret: 7w.GemB9)

La visioconférence portait sur la pratique de mise en caveau d’hivernage au Québec. Elle était effectuée par Émile Houle, technicien apicole pour le Centre de Recherche en Sciences Animales de Deschambault (Québec) et Jocelyn Marceau ingénieur au Ministère de l’Agriculture du Québec.

L’idée est de vulgariser les connaissances acquises au Québec et les adapter à notre contexte local pour viser plusieurs objectifs. 

  1. Isoler et préserver les colonies d’abeilles exposées à la prédation du frelon asiatique l’automne. 
  2. Provoquer un arrêt de ponte de la reine pour améliorer l’efficacité du produit acaricide utilisé contre la varroase 
  3. Créer une période sans couvain pour un contexte biologique défavorable au développement de la varroase 
  4. Préserver la colonie (la reine les abeilles et les réserves) en créant un confinement dirigé et adapté au cycle saisonnier local. 
  5. Améliorer l’efficacité de l’acaricide en place
  6. Eviter les recontaminations environnementales